Le Colombo double A
Chaque mois depuis quelques temps, je vous présente un artiste qui fait du Streetart.
Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais il y a quelques temps, je vous avais parlé d’Akène, une artiste pleine de talent et très très engagée pour la cause féministe. Je suis archi fan de ce qu’elle fait et en plus, on s’est rencontrées pour de vrai, et elle est aussi super sympa.
Et comme elle est super sympa, elle m’a proposé de venir manger chez elle tandis que je proposais qu’on se fasse une bouffe un de ces 4.
Et elle m’a fait un colombo de poulet à tomber par terre, une vraie recette gourmande et parfumée comme j’aime, et cuisinée avec générosité et amour. Et comme elle est vraiment généreuse, elle a accepté de partager sa recette avec moi, et moi je la partage avec vous, parce que je ne crois pas avoir posté de recette de colombo sur ce blog.
Une sorte de collab’ ailleurs que sur les murs, je trouvais ça über very trop sympa. D’ailleurs je pourrais développer le concept tiens. Chaque mois, publier une recette phare d’un artiste que j’apprécie… Hum….à développer.
Comme moi, elle cuisine un peu au pif (c’est comme ça que c’est meilleur) donc je vous donne avec mes proportions. Comme la cuisine, c’est adaptable, j’ai mis de l’agneau car je n’avais pas de poulet, et je n’ai pas mis de courgette mais dans le sien il y en avait et c’était méga bon.
Je crois avoir déjà mentionné le fait que j’ai de la famille super sympa, et ma cousine Audrey m’a envoyé une année pour Noël un sachet d’épices à Colombo ramenées d’un de ses périples dans les îles, c’est donc ce mélange que j’ai utilisé. Cette recette est donc le Colombo double A.
Je l’ai fait assez léger car on l’a mangé dimanche midi avec les loulous et là, on a eu deux miracles : Gremlinette a tout fini (j’ai déjà remarqué qu’elle apprécie les choses un peu relevées : la digne fille de sa maman) et Gremlin en a même redemandé (j’étais trop fière de mon petit gourmet #jaimemesgosses).
En tout cas, merci Akène pour ta recette, merci Audrey d’être ma cousine et de penser à moi.
Voici donc ma version avec de l’agneau.
Petit détail qui a son importance : comme tous les plats mijotés, celui-ci est meilleur réchauffé et il doit de plus mariner une nuit. Donc pour le manger dimanche midi, je m’y suis mise le vendredi soir.
Pour deux adultes et deux enfants petits mangeurs
- 1 épaule d’agneau de petite taille, dégraissée
- 3 cuillères à café de poudre d’épices Colombo (quantité adaptable en fonction des goûts)
- 1 citron vert
- 1 oignon
- 2 carottes
- 1 blanc de poireau
- 3 grosses gousses d’ail
- 4 clous de girofle
- 1 feuille de laurier
- 4 cuillères à soupe de ciboulette ciselée (Monsieur P.)
Faire des entailles dans la viande et déposer dans un plat à bords haut.
Ajouter l’oignon coupé en lamelles, les carottes et le poireau coupés (en rondelles, en tronçons, peu importe, faut pas être sectaire dans la vie), les gousses d’ail écrasées, une cuillère d’huile neutre, les clous de girofle et la feuille de laurier. Arroser avec le jus du citron vert, et saupoudrer avec la poudre de colombo. Moi je l’ai massée dans la viande.
Recouvrir d’eau chaude mais pas bouillante, filmer et laisser mariner toute une nuit au frais.
La veille du jour J.
Sortir l’agneau et l’éponger sur du papier absorbant, puis le faire revenir dans une cocotte qui va au four, avec une cuillère à soupe d’huile neutre.
Lorsque la viande est bien dorée de tous les côtés, déglacer avec le jus de la marinade, saler, couvrir et enfourner à 160°C pour deux heures.
Le jour J : dégraisser la sauce, puis enfourner à nouveau pour une heure à 160°C. L’idée est d’avoir une viande toute fondante qui se détache toute seule.
Servir avec un bon riz basmati. Moi j’avais aussi fait du brocoli braisé, à la demande de Gremlin (eh oui : ce gamin peut me réclamer dans la même phrase du coca et des brocolis, cherchez le paradoxe).
Déguster en se disant que la bouffe, c’est vraiment une question de partage et d’amour quand même.