Pâtes carbonara
Les pâtes à la carbonara, c’est un peu comme les lasagnes, la quiche lorraine, la blanquette de veau et le gratin dauphinois : c’est un grand classique, que beaucoup de gens connaissent, mangent et cuisinent, sans toujours respecter la recette d’origine.
Je vais de suite faire mon mea culpa au sujet des pâtes à la carbonara : moi aussi, par le passé, j’ai cuisiné des pâtes à la crème avec des lardons et j’ai baptisé ça des pâtes à la carbo. Et en plus, j’ai trouvé ça bon.
Voilà, c’est fait, je l’ai dit.
Mais ça, c’était avant.
Avant Instagram et ses photos de VRAIES recettes de carbonara, toutes plus alléchantes les unes que les autres. Une seule chose me posait problème : la guanciale.
En effet, pour en trouver à Lyon, il faudrait que je quitte mon périmètre de mère-de-famille-pressée-qui-bosse-et-qui-n’a-jamais-le-temps-parce-qu’elle-est-toujours-soit-au-boulot-soit-avec-ses-deux-Gremlins-pas-sortables, et ça, mine de rien, c’est franchement compliqué. En prime, ça doit probablement coûter une blinde ce type de produit.
Donc je me contentais de baver sur l’écran de mon Samsung à chaque photo de pâtes à la carbonara jusqu’à ce que je tombe sur de la ventrèche de noir de Bigorre à Monop’.
Dès que je l’ai vue, je me suis dit que ça ressemblait vachement à de la guanciale, et que ça devait avoir à peu près le même goût.
J’en ai donc pris deux paquets.
J’ai utilisé le premier dans une salade. J’ai fait griller les tranches à la poêle, tout doucement. C’est une véritable tuerie ce truc. C’est moelleux, c’est savoureux, ça fond dans la bouche, c’est le paradis des adorateurs de cochon salé (dont je fais partie depuis toujours).
Le second paquet a été utilisé pour faire des pâtes à la carbonara.
Alors j’ai légèrement adapté la recette, mais très peu. J’ai surfé sur quelques sites et blogs et j’ai fait un mix de plusieurs recettes, pour adapter à mes goûts (parce que j’avoue que l’œuf cru, c’est pas, à la base, le truc qui me fait rêver).
Evidemment, c’était top. Vraiment.
Et d’une simplicité enfantine.
Fait en 10 minutes maxi (si on compte le temps de cuisson des pâtes).
Le plus dur est de trouver de la guanciale ou un produit qui s’en rapproche.
Pour deux personnes
- 120 g de pâtes longues (de qualité, type tagliatelles, spaghettis, moi j’ai pris des mafaldine Rummo)
- 100 g de guanciale (ou de ventrèche de porc noir de Bigorre)
- 3 œufs BIO ultra frais (uniquement le jaune)
- 3 cuillères à soupe de parmesan râpé
- Poivre du moulin
Dans une grande marmite, porter à ébullition de l’eau salée.
Découper la guanciale (ou la ventrèche) en petits morceaux et la faire revenir doucement dans une poêle anti adhésive.
Lorsque l’eau bout, mettre les pâtes dans la marmite et laisser cuire le temps de cuisson indiqué pour des pâtes al dente.
Dans un bol, battre les jaunes avec du poivre, le parmesan et trois cuillères à soupe d’eau de cuisson des pâtes.
Quand les pâtes sont cuites, les égoutter, les remettre dans la casserole et verser le mélange œufs/parmesan.
Mélanger, puis ajouter la guanciale (ou la ventrèche) avec le gras de cuisson (s’il n’y en a pas trop).
Servir immédiatement et déguster pendant que c’est chaud.
Se dire que les classiques quand même, c’est bien bon.