Boeuf carottes... ou presque
J’ai failli appeler ce plat Bœuf IGPN, mais je me suis dit que ça ferait vraiment nolife qui passe sa vie devant les séries policières. Je ne pouvais pas l’appeler bœuf carottes car on est tout de même un peu loin de la recette de base, donc finalement, il n’a pas vraiment de nom.
J’ai eu une subite et monstrueuse envie de manger du paleron l’autre jour à la cantine. Je ne mange presque jamais de viande à midi car j’en mange le soir, mais là, j’ai failli regretter mon choix en voyant mon collègue déguster cette magnifique tranche de paleron, toute fondante. Je me suis dit que je n’en n’avais pas fait depuis super longtemps et que ça pourrait être une idée pour le repas du dimanche.
Gremlin adore les carottes, il a tout mangé. Gremlinette a picoré trois morceaux puis a repoussé son assiette en réclamant le dessert, mais les autres ont bien aimé, et il n’en reste presque plus.
Pour 4 personnes
- 900 g de paleron coupé en tranches
- 4 ou 5 grosses carottes
- 6 demi-tomates séchées
- 4 cuillères à café de câpres
- 1 oignon
- 20 cl de vin blanc sec (muscat pour moi)
- 500 ml de bouillon de veau (maison)
- 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
- Sel, poivre
Saler et poivrer les tranches de paleron et les faire revenir dans l’huile d’olive, dans une cocotte qui va au four.
Lorsqu’elles sont dorées, les retirer de la cocotte et ajouter l’oignon émincé, puis les carottes et les tomates coupées en grosses lamelles.
Faire revenir le tout jusqu’à ce que l’oignon soit fondant, puis déglacer avec le vin blanc.
Laisser bouillonner jusqu’à ce que le vin soit évaporé, puis remettre les tranches de paleron dans la cocotte. Verser le bouillon de veau, couvrir et enfourner à 170°C pour deux heures, ou à 160°C pour trois heures (plus la cuisson sera lente, plus la viande sera moelleuses).
Quelques minutes avant de servir, ajouter les câpres, mélanger.
C’est idéal avec une purée (oui, je sais, je ne suis pas originale dans les accompagnements, mais à la maison, c’est valeur sûre).