Velouté de chou fleur à la ventrèche croustillante
Le week end dernier, on a passé notre temps à bouffer aller au restaurant. C’était sympa, surtout que c’est rare et le double effet kiss cool, c’est que ça m’a permis de faire de la soupe dimanche soir.
En effet, j’adore la soupe, mais l’Homme tire la tronche à chaque fois que j’en fais, sous le prétexte fallacieux qu’il a faim, que je l’affame, que la soupe ça nourrit pas etc etc… la grosse caricature à la Foresti, le mec qui n’est heureux qu’avec son steak et sa patate.
Mais là, O miracle : dimanche soir, l’Homme était ballonné et n’avait pas très faim. J’ai donc sauté sur l’occase pour mitonner une soupe. Peu de choix, j’ai fait avec ce que j’avais au congel. Second miracle : il a aimé, bon signe non ?
Pour deux personnes
- Environ 500 g de chou fleur cru
- Une grosse échalote
- 15 cl de lait demi écrémé
- 150 g de ventrèche détaillée en lardons
- 100 g de vieux Gouda
- Une cuillère à soupe de persil haché
- Une noix de beurre
- Sel, poivre
Eplucher et émincer l’échalote et la faire revenir dans le beurre. Lorsqu’elle commence à être fondante, ajouter le chou découpé en fleurettes et faire revenir quelques minutes avec la moitié de la ventrèche. Couvrir d’eau et ajouter le lait, le sel et le poivre.
Couvrir et laisser cuire doucement jusqu’à ce que le chou soit très moelleux (il suffit de planter la pointe d’un couteau pour vérifier).
Pendant que le chou cuit, faire revenir le restant de ventrèche dans une poêle antiadhésive (pas besoin d’ajouter de matière grasse) jusqu’à ce qu’elle soit croustillante, puis réserver au chaud.
Lorsque le chou est cuit, mixer la soupe, soit au blender si on en a un et si on a le courage de tout nettoyer ensuite, soit, si comme moi on a la flemme parce qu’on cuisine super tard, au mixeur plongeant. Lorsque la soupe est mixée, ajouter le Gouda coupé en morceaux et remettre sur feu doux quelques minutes. Servir dans des bols ou des assiettes creuses, parsemer de ventrèche croustillante et de persil haché. Servir aussitôt.
Déguster en se disant que le chou fleur ne mérite vraiment pas sa mauvaise réputation.